Aujourd'hui est un jour de juillet torentiel, comme l'a ete hier, ainsi que tous les jours precedents depuis la fin du mois de juin. Il semblerait que le signal juillet est un signal special pour pluie. Il n'y a meme pas assez d'arcs-en-ciel pour compenser pour toute cette grisaille ecrasante qui me rappelle les citadelles ecclesiastiques sinistres du Plat Pays de Jacques Brel. Je ne sais comment les Anglais font pour garder le sourire et continuer a voyager de jour en jour, de nuit en nuit dans ces conditions. Pour moi, ceci est signal de nostalgie, de mal du pays, surtout dans la perspective que, dans 2 mois et demi, je reviens de fait au pays, apres 7 ans passes ici. Je crois que je vais faire coincider ce retour avec mon anniversaire de ce 19 septembre de 2000, quand je suis arrivee ici, optimiste, et regardant le futur avec le sourire, et l'idee que tout irait bien, malgre le taudis ou je devais vivre pendant les 6 prochains mois.
Apres 7 ans ici, je suis autre --- maigre par le standard etabli a l'epoque, mais aussi combien plus cynique et agee (sans avoir trop perdu mon sens de l'humour 'quirky', j'espere :-)). Aussi mes lecons les plus dures sont encore bien recentes. Un ami dont je ne me rendais pas compte de l'importance a quitte la ville il y a deux semaines pour Londres (un boulot de reve). Cet ami-la ne se laisse pas oublier. Chaque jour au turbin contient ces quelques minutes pendant lesquelles ma memoire se laisse a esperer pour une blague, un sourire, une moquerie qui vous maintienne votre intellect alerte et eveille.... Etrange comme la vie peut vous paraitre vide pour une seule personne qui part. Dans un sens, je devrais cependant benir son existence car il m'a reveillee a vivre au rythme de mes reves et de mes aspirations. Il m'a mis au temps de 'Belgian Times'. Dommage que je me sois rendue compte si tard de ce potentiel dans ma vie. Mon ami me manque.
jueves, 5 de julio de 2007
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