Décrépitude du matin verdâtre
Qui se lève en retard
Fade sur les rues vertes de saletés
Des rues vides de la ville morte.
Il pleuvait hier
Et les rues se sont remplies
Des déchets propres
Des habitants bien pensants
Des rues d’a cote
Les récolteurs du sale vont passer
Se dit-on
Mais cela sert peu
La décrépitude envahit
La porte d’une université
Autrefois si moderne
Et maintenant trop repue
De sa bibliothèque
Aux étagères vidées
Et qui ne sait même plus payer
Ses portiers
Mes visiteurs se perdent
De par des rues pleines
D’étudiants palis et bien vêtus
Qui ne savent ou
Se logeaient
Le tabernacle du savoir passe
Il est neuf heures
Et les rues sont vides
La décrépitude est tombée
Sur la rue
Qui abrite un titre ancien
Dont les lettres tombent
De par le sol
Ramassées de nuit
Par des noctambules
Habitant des sacs plastiques
Le monde est décrépit ce matin
Et bien peu s’en soucie
Il est peut-être
Temps que je reprenne mon bagage
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